6 août 2009
Attention, pétrole en voie de disparition
source : http://www.univers-nature.com
Lors d’une interview accordée (05/08) au quotidien britannique « The
Independent », Fatih Birol, l’économiste en chef de l’Agence
internationale de l’énergie (AIE), a fait part de son inquiétude sur
les capacités futures de la production pétrolière mondiale. Selon ses
propos, l’Agence aurait largement sous-estimé la baisse de la
production de nombreux champs de pétrole. Si la production mondiale
repose actuellement sur quelque 70 000 champs, les trois quarts de
cette production proviennent de seulement 800 champs dont la plupart
ont déjà atteint leur pic de production. D’après une étude récente de
l’Agence, le déclin des puits qui avait été estimé en 2007 à 3,7 % par
an, serait en fait de 6,7 % par an.
Cette déclaration constitue une sorte de première ; jusqu’à présent l’Agence se contentait de modifier régulièrement ses prévisions à moyen terme pour les faire se rapprocher de la réalité, sans jamais avouer de grossières erreurs d’interprétation.
Les prévisions de l’Agence ont toujours été dénoncées, pour leur caractère simpliste et optimiste par des acteurs indépendants tels l’ASPO (Association for the Study of Peak Oil & Gas) (1), ou l’ EWG (l’institut Energy Watch Group) (2) qui avait publié, en 2007, une étude très critique sur les prévisions de l’AIE.
Lors de cette interview, Fatih Birol s’inquiète d’une future remontée brutale des prix du pétrole pouvant remettre en cause la sortie de la crise économique mondiale. Il est vrai que les différents plans de relance, aussi bien celui de l’Administration américaine, que celui de la Chine et ceux des pays d’Europe, privilégient les modes de consommation d’avant crise, à savoir ceux basés sur le pétrole. Il est vrai aussi que, jusqu’à présent, ces gouvernements étaient, directement et exclusivement, conseillés par l’Agence internationale de l’énergie. Les autres sources d’informations étant considérées comme « non fiables » pour ne pas dire « folkloriques».
Cette déclaration constitue une sorte de première ; jusqu’à présent l’Agence se contentait de modifier régulièrement ses prévisions à moyen terme pour les faire se rapprocher de la réalité, sans jamais avouer de grossières erreurs d’interprétation.
Les prévisions de l’Agence ont toujours été dénoncées, pour leur caractère simpliste et optimiste par des acteurs indépendants tels l’ASPO (Association for the Study of Peak Oil & Gas) (1), ou l’ EWG (l’institut Energy Watch Group) (2) qui avait publié, en 2007, une étude très critique sur les prévisions de l’AIE.
Lors de cette interview, Fatih Birol s’inquiète d’une future remontée brutale des prix du pétrole pouvant remettre en cause la sortie de la crise économique mondiale. Il est vrai que les différents plans de relance, aussi bien celui de l’Administration américaine, que celui de la Chine et ceux des pays d’Europe, privilégient les modes de consommation d’avant crise, à savoir ceux basés sur le pétrole. Il est vrai aussi que, jusqu’à présent, ces gouvernements étaient, directement et exclusivement, conseillés par l’Agence internationale de l’énergie. Les autres sources d’informations étant considérées comme « non fiables » pour ne pas dire « folkloriques».
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